Posted by VisiteurDuSoir in Actualité, Critiques de films
71ème, 50ème et 57ème
71 : c’est le nombre d’éditions du Festival de Cannes depuis sa première édition en 1939 (interrompue par la déclaration de guerre et où seul « Le bossu de Notre-Dame » fut projeté).
La « deuxième » édition débute en septembre 1946.
En comptant bien, de 1946 à 2018 et en rajoutant l’édition tronquée de 1939, on arrive à 73 éditions, mais comme il n’y a pas eu de Festival en 1948 et 1950, 2018 on est donc bien la 71ème édition.
50 : C’est le nombre d’éditions de la « Quinzaine des Réalisateurs » depuis sa création suite aux évènements de Mai 1968
57 : nombre d’éditions de la « Semaine de la Critique ».
1906 films du monde entier ont été visionnés pour composer la sélection des 55 longs métrages de la compétition, du hors compétition et d’Un Certain Regard.
La « Quinzaine » n’en a visionné « que » 1600 pour n’en retenir que 20.
40 projections, en moyenne, toutes sections confondues (hors marché du film) sont programmées quotidiennement parmi lesquelles le festivalier doit faire son choix en n’étant jamais sûr qu’il fait le bon…
04 92 99 80 09 : conséquence de l’affaire Weinstein, le Festival a eu l’heureuse initiative de créer un numéro vert « stop harcèlement »… mais malheureusement indisponible entre 2 heures et 9 heures du matin…
Le cinéma n’est pas que glamour et paillettes : Dans les sections parallèles, un écran rappelait que Vladimir Poutine est président de la Russie jusqu’en 2024 alors que le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov restera en prison jusqu’en 2034.
Son confrère Kirill Serebrennikov, en résidence surveillée, n’a pu venir à Cannes défendre son film « Leto » tout comme l’Iranien Jafar Panahi pour « 3 visages ».
Quant à la réalisatrice Kenyane Wanuri Kahiu, elle risque la prison à son retour pour apologie de l’homosexualité féminine dans son film « Rafiki ».
Quand ça ne veut pas… : selon « Variety » le délégué général du Festival, Thierry Frémaux avait failli perdre son poste l’an dernier pour avoir sélectionné 2 films Netflix qui n’étaient pas destinés à être distribués en salle. Or, on apprend cette année que « Le livre d’images » de J.L. Godard ne sera diffusé que via le petit écran, en l’occurrence Arte.
- Henri Bouchous, Ciné-club des Cinéphiles de La Poste (Paris)
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